Architecture Mevin Ragaven

S’installer à Boulazac, un choix de développement

Depuis le début de l’année Architecture Mevin Ragaven est implanté à Boulazac, rue A. Nobel, avec ses trois salariés.

Auparavant installé à Excideuil pendant 12 ans, et où il a conservé un bureau, Mevin Ragaven a depuis le 1er janvier investit un local à Boulazac, derrière l’artisan chocolatier d’excellence Joseph. Plusieurs paramètres ont poussé cet architecte diplômé à poser ses plans dans la commune. D’abord, il avait lancé un recrutement pour un dessinateur projeteur, mais il n’a pas eu de candidats pour venir travailler à Excideuil. En revanche, depuis qu’il est à Boulazac, il a pu finaliser ce recrutement.

Autres paramètres, la localisation de beaucoup de ses chantiers, le fait que tous les décideurs sont sur l’agglomération périgourdine, et que de ce fait ça facilite les rencontres et réunions avec eux, et le vivier d’artisans et accédants à la propriété que représente une population de plus de 65 000 personnes. Car Mevin Ragaven œuvre dans tous les domaines. Quand il s’agit de maisons individuelles, il propose aux clients de gérer de A à Z le dossier administratif, avec l’obtention du permis de construire, et de demander les devis aux différentes entreprises.

Mais il répond aussi à des chantiers lancés par des institutionnels ou collectivités : la caserne de pompiers de Brantôme (c’est la troisième qu’il construit dans le département), la Maison départementale des sports à Périgueux, la Médiathèque qui va prochainement sortir de terre à Excideuil, un garage automobile à Sorges…

Qu’il s’agisse de construction, de rénovation ou du domaine public, ses années d’expérience lui ont permis de toucher à tous les domaines. Il a quitté son île natale, l’Île Maurice, pour effectuer ses études à Paris, et en 2007, alors qu’il venait de les terminer, il a trouvé un poste dans un cabinet d’architectes en Dordogne. Il a ensuite repris un cabinet de Maître d’œuvre, qu’il a transformé en cabinet d’architecture. Au départ, il ne s’était positionné que sur les logements individuels, puis a commencé à étendre son activité, écoles, cantines scolaires, gîtes… Malgré la pandémie qui, au départ, « a un peu freiné les contacts », les gens depuis ont repris leurs projets. Et, cerise sur le gâteau, « le Département et les collectivités jouent le jeu et continuent à monter des projets » conclut Mevin Ragaven.

10/03/2021

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