Projet d’aménagement du bourg d’Atur

La salle des fêtes d’Atur était bien pleine pour la réunion publique destinée à présenter le projet d’aménagement du centre-bourg, défini après la concertation citoyenne avec les habitants par le biais d’un questionnaire. Près de 300 personnes, 273 exactement, avaient répondu.

Fanny Castaignede, adjointe au maire en charge de la Démocratie Participative et Jean-Marie Montagut, adjoint en charge des Travaux entouraient le maire Jacques Auzou qui a indiqué en préambule que certains souhaits émis à travers le questionnaire ne pourraient être pris en compte, « car ils peuvent être contradictoires ». Il a ensuite précisé que le projet n’était pas complètement arrêté, mais qu’il devait l’être à la fin de la réunion, son financement à travers la DETR (dotation d’équipement pour les territoires ruraux) ne courant que jusqu’au 31 décembre.

Fanny Castaignede a ensuite présenté la méthodologie retenue pour recueillir les attentes des habitants et a donné les éléments principaux, nombre de réponses, profil des participants (habitant depuis longtemps ou non à Atur, genre…). Elle a également précisé que le bourg étant classé de l’église à la Lanterne des morts, il était impossible de construire quelque chose ou de changer les façades. Jean-Marie Montagut, épaulé par le directeur des services techniques Sébastien Meunier a ensuite détaillé le projet de réaménagement de la place devant l’église et de l’accès à l’école. La volonté de conserver l’ancienne école, mais aussi de disposer de vrais terrains de pétanque et d’espaces de repos et de jeux pour les enfants ont été pris en compte, ainsi que la sécurisation de l’accès à l’école et au stade, et les habitants présents ont validé ce projet. Ils sont maintenant invités à s’inscrire dans le collectif de citoyens qui va participer au choix du mobilier urbain et des embellissements végétaux. Une cinquantaine d’Aturiens se sont déjà manifestés.

Les participants à la réunion publique ont demandé quelques précisions, en particulier sur la destination de l’ancienne école, qui est encore en réflexion, mais la majorité des interventions suivant cette présentation a porté sur la dangerosité de certaines rues que les automobilistes utilisent comme itinéraires de dégagement et qu’ils empruntent à très vive allure, rendant la sortie des riverains difficile, sur des rues dont il est très compliqué de sortir faute de visibilité, sur la vitesse sur la RD2 -qui est de compétence départementale et non communale comme l’a rappelé Jacques Auzou, autant de points qui ont été pris en compte par les élus et vont être étudiés pour y apporter des réponses satisfaisantes.

Au final la réunion aura duré deux heures et permis un échange très constructif entre les habitants et les élus, qui s’est poursuivi autour du verre de l’amitié.

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